Saint-Cyrille et Méthode, investie par les troupes allemandes |
Vers 11h00, les Allemands dynamitent enfin l’entrée, dans l’espoir de l’agrandir et de pouvoir ainsi y pénétrer plus facilement (1)
Mauvaise idée : voyant leur dernière heure venue, et n’ayant plus d’autre choix qu’entre une mort immédiate dans la crypte et une autre, plus lente et infiniment plus désagréable, dans les cellules du Palais Peček, les derniers défenseurs tchèques, dont, Jozef Gabčík - dont le Sten s'était stupidement enrayé le 27 mai - se font sauter la cervelle, privant ainsi leurs assaillants de renseignements précieux...
Qu'importe : s’ils n’ont pas été en mesure de capturer vivants les assassins du Reichsprotektor, les Allemands - qui dans l'opération ont perdu une quinzaine d'hommes - n’en ont pas moins fini par obtenir ce qu’ils cherchaient depuis trois semaines,... et par démanteler au passage la quasi-totalité de la Résistance tchèque, laquelle ne s’en relèvera jamais.
En Bohème-Moravie, les citoyens ordinaires, qui bien que détestant Heydrich avaient fini par le supporter, qualifieront même d'"Heydrichiáda" - ce qui se passe de toute traduction - la période qui suivra son assassinat, et qui aboutira à la mort de près de 5 000 hommes, femmes, vieillards et enfants.
Cinq mille morts pour un seul homme…
(1) pour les détails de la traque aux assassins d'Heydrich : Saviez-vous que... 4197 à 4213
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