jeudi 30 juin 2016

4874 - un "chef de guerre"... plus vraiment pressé de le devenir

Himmler, en visite à Varsovie, peu après la chute de la ville
... considérés du point de vue d'Hitler, les premiers engagements de la SS-en-armes sont en tout cas suffisamment encourageants pour le pousser à en augmenter les effectifs, à la plus satisfaction - on s'en doute - d'Himmler lui-même.

Mais alors que son vieux rêve de "chef de guerre" semble enfin sur le point de se matérialiser, le Reichsführer semble de moins en moins pressé de le concrétiser dans sa vie personnelle : durant toute la Campagne de Pologne, il s'est en effet contenté de suivre le train d'Hitler confortablement installé dans son propre train spécial,... fort modestement baptisé "Heinrich"

Himmler, il est vrai, déteste l'avion, et encore plus depuis le début de la guerre, et lorsqu'il lui arrive malgré tout de le prendre, il ne manque jamais de s'asseoir dans un siège blindé et spécialement fabriqué à ses mesures !

De plus en plus hypocondriaque, il ne s'éloigne de toute manière jamais très loin de son masseur-vedette, Felix Kersten, qui soigne, entre autres célébrités, plusieurs membres de la famille royale hollandaise.

Le Reichsführer peut évidemment, et sans doute à bon droit, estimer que son existence est plus essentielle au Reich que celle du fantassin SS moyen, mais pour un homme qui a toujours considéré la dite SS comme une sorte de "Nouvelle Chevalerie" composée d'invincibles guerriers sans reproche et bien évidemment sans peur, le paradoxe n'en fait pas moins désordre,.. 

... surtout lorsque rapporté au comportement de son bras droit, Reinhard Heydrich

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