Soldats de la SS-Leibstandarte près de Pabianice, septembre 1939 |
Malgré ses effectifs très limités, la SS-en-armes - qui ne s'appellera "Waffen-SS" qu'en mai 1940 - a en effet su faire preuve de sa valeur,... au prix il est vrai de pertes proportionnellement bien plus lourdes que celles subies par l'armée régulière, ce que le fameux général Erich von Manstein expliquera à sa manière, en soulignant que "Indiscutablement, la division [SS] Totenkopf faisait bonne impression par sa discipline et sa tenue. Elle attaquait aussi avec beaucoup de cran et avait prouvé sa capacité de résistance dans la défense. Mais cette troupe subissait des pertes démesurées, parce qu'elle et ses chefs devaient acquérir au combat les connaissances que les régiments de l'armée possédaient depuis longtemps" (1)
Physiquement sinon mentalement supérieurs à la plupart de leurs homologues et adversaires au plan individuel, les hommes d'Himmler se révèlent en effet inférieurs au plan collectif, c-à-d si l'on envisage la capacité tactique des formations auxquelles ils appartiennent à manœuvrer et à appréhender une situation militaire complexe.
La piètre qualité du commandement en est évidemment la principale responsable : promu général et chef de la Leibstandarte en 1934, Sepp Dietrich n'était par exemple que simple adjudant en 1918, tandis que son homologue de la Totenkopf, Theodor Eicke, n'était quant à lui qu'un fort modeste officier-payeur.
Ni l'un ni l'autre n'a fait l'École de Guerre, n'est officier de formation, ou breveté d'État-major, et si l'on ne peut mettre en doute leur courage personnel, ou leur foi envers le national-socialisme, force est de reconnaître qu'il leur manque, et leur manquera toujours, les qualités que l'on s'attend à trouver chez des généraux ayant à décider et coordonner les actions des milliers d'hommes placés sous leur commandement...
Physiquement sinon mentalement supérieurs à la plupart de leurs homologues et adversaires au plan individuel, les hommes d'Himmler se révèlent en effet inférieurs au plan collectif, c-à-d si l'on envisage la capacité tactique des formations auxquelles ils appartiennent à manœuvrer et à appréhender une situation militaire complexe.
La piètre qualité du commandement en est évidemment la principale responsable : promu général et chef de la Leibstandarte en 1934, Sepp Dietrich n'était par exemple que simple adjudant en 1918, tandis que son homologue de la Totenkopf, Theodor Eicke, n'était quant à lui qu'un fort modeste officier-payeur.
Ni l'un ni l'autre n'a fait l'École de Guerre, n'est officier de formation, ou breveté d'État-major, et si l'on ne peut mettre en doute leur courage personnel, ou leur foi envers le national-socialisme, force est de reconnaître qu'il leur manque, et leur manquera toujours, les qualités que l'on s'attend à trouver chez des généraux ayant à décider et coordonner les actions des milliers d'hommes placés sous leur commandement...
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