De l’avis de ses étudiants, Gebhard Himmler est un enseignant "sévère mais juste"
Mais c’est aussi un père qui, à défaut de spectaculaires marques d’affection, témoigne d’un réel intérêt quant à l’éducation, et à l’avenir, de ses enfants, qu’il souhaite voir un jour entrer à l’université, privilège auquel n'accèdent encore que de rares élus.
Pour le petit Heinrich, qui vient de fêter ses cinq ans, l’avenir n’est pourtant pas si simple : l’enfant souffre en effet de sa petite taille, d'une sévère myopie, mais aussi d’une constitution fragile qui l’expose à diverses maladies chroniques, lesquelles le poursuivront d’ailleurs tout au long de sa vie,… encore que de nombreux auteurs modernes hasardent l’hypothèse selon laquelle sa position de cadet, coincé entre un aîné considéré comme modèle (1) et un benjamin nouveau né (2) et à présent l’objet de toutes les attentions, l'aurait incité à somatiser cet inconfort en fréquents troubles stomacaux de nature à lui faire recouvrer un peu d’attention parentale...
Que cette explication soit ou non la bonne, le fait demeure que si le jeune Himmler va rapidement se montrer élève-modèle, il ne tardera pas non plus à multiplier les absences scolaires tout en se révélant par ailleurs très faible en gymnastique, et ce à une époque où cette discipline ô combien préparatoire à la guerre et à l'obéissance est occupée à prendre de plus en plus d'importance dans la société allemande...
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