Les canons géants du Yamato : aussi spectaculaires qu'inutiles... |
Par rapport au 406mm américains, et aux 410mm des Nagato, le léger bénéfice de portée et de punch conféré par un tel calibre ne pouvait en effet contrebalancer la considérable augmentation des contraintes - notamment en matière de protection contre le souffle - liées à son emploi.
Comme avec le blindage, l’absence de tout affrontement direct entre les Yamato et les Iowa américains ne permet pas d’apporter une réponse définitive à la fameuse question du "qui l’aurait emporté en combat singulier," qui déchire les partisans des deux camps depuis soixante-dix ans.
Si le punch est clairement du côté japonais, on se doit en revanche de souligner le considérable avantage de précision que conféraient aux Américains l’usage de radars et de calculateurs de tirs intégrés, dont les Yamato étaient quant à eux dépourvus.
Quant à la portée, les 460mm japonais offraient certes un léger avantage sur les 406mm américains, mais tous les essais de tirs à très grande distance effectués par les Japonais eux-mêmes s’avérèrent particulièrement décevants et ne firent en réalité que confirmer ce que l’on savait déjà depuis la Première Guerre mondiale, à savoir qu’il était virtuellement impossible, avec de simples télémètres optiques, d’obtenir des coups au but à plus de 20 kms de distance sur un navire en mouvement...
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