Malgré canons et blindage, le Yamato était clairement condamné par l'Histoire |
Et encore ne furent-ils employés que contre une poignée de petits porte-avions d’escorte et de destroyers en fer blanc, et avec des résultats en tout point pitoyables, puisqu’il n’a jamais été établi que sur le porte-avions (1) et les trois destroyers américains détruits lors de cette action, un seul l’ait été par les obus du Yamato uniquement…
Tout aussi inefficace fut l’emploi, dans ces mêmes canons de 460mm, des obus spéciaux Sanshiki destinés à lui conférer une protection supplémentaire contre les avions, au prix, il est vrai, d’une usure spectaculaire de l’âme des pièces.
Séduisants sur le papier, les dits obus ne constituèrent en réalité qu’un coûteux et bien inutile gadget, dont il n’a jamais été établi non plus qu’ils aient provoqué la destruction d’un seul avion américain…
En pratique, et comme le Tirpitz, le Yamato passa la quasi-totalité de sa brève carrière sur le banc de touche, c-à-d à l’ancre dans une rade ou un lagon, ou alors dans la cale sèche d'un chantier naval pour réparations ou ajout de canons antiaériens, lesquels, privés de radar et de calculateur de tirs, ne furent cependant jamais en mesure de le protéger efficacement contre les attaques qui finirent par entraîner sa perte...
(1) également coulé lors de cette action, le porte-avions d’escorte St-Lo le fut par un appareil kamikaze
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