L'Isokaze - ici à l'automne 1941 - fut la dernière victime de Ten-go Sakusen |
Ce n’est qu’à 17h50, soit plus de trois heures après la disparition du Yamato, que tombe enfin la réponse de l’Amirauté : Ten-gō Sakusen est annulée, et les destroyers restants doivent s’en retourner au Japon, et plus précisément à Sasebo, après avoir repêché le plus de survivants possibles.
Peu de temps après, les vigies du Yukikaze aperçoivent la carcasse d’un autre destroyer japonais, en l’occurrence l’Isokaze, toujours à flots mais lui aussi condamné et transformé en abattoir à ciel ouvert.
Après en avoir transbordé les survivants, et l’inévitable tableau de Sa Majesté, puis vainement tenté de l’achever à la torpille, c’est finalement au canon que le commandant du Yukikaze décide d’en finir,… projetant par là-même des morceaux de cadavres dans toutes les directions.
Transformé en bûcher funéraire, le valeureux Isokaze s’abîme vers 22h40
Reste le Suzutsuki, lequel n’est plus qu’une épave dépourvue d’étrave, mais une épave qui refuse obstinément de sombrer, ce qui du reste s’apparente pour lui à une routine : en janvier 1944, il a en effet déjà vu sa proue et son étrave arrachées par des torpilles américaines, puis, reconstruit, a de nouveau perdu son étrave en octobre, sous l’effet d’une nouvelle torpille américaine !
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