Trop endommagé, le destroyer Kasumi fut achevé par les Japonais eux-mêmes |
Ce n’est donc que vers 15h00, et seulement après avoir envoyé un résumé de la situation à l’Amirauté, que les trois destroyers japonais partent enfin à à la recherche des survivants, dont certains barbotent déjà depuis plus de deux heures dans cette mer agitée et - rappelons-le - sans le moindre secours d’un canot ni même d’un gilet de sauvetage !
Dans le même temps, les deux Martin Mariner, qui s’étaient jusque-là prudemment tenus à l’écart en se contentant d’observer les événements de très haut, ont commencé à descendre à la recherche des pilotes américains abattus qui, eux, disposent d’un canot et d’un gilet de sauvetage, et même d’un équipement de survie complet !
Avisant l'un de ces infortunés, un des Mariner parvient à amerrir et à le hisser à son bord, puis à déjauger (1) sous les tirs des destroyers japonais toujours aussi désireux de poursuivre le combat.
A 16h22, le Fuyutsuki aperçoit pour sa part la silhouette calcinée du Kasumi, dont on était sans nouvelle depuis plusieurs heures.
En panne de radio et de machines, ce dernier n’a aucune chance de jamais atteindre Okinawa, ni même de s’en retourner au Japon sans l’aide - totalement illusoire - d’un remorqueur de haute mer, ce pourquoi le commandant du Fuyutsuki décide-t-il de le saborder à la torpille à 16h55, après en avoir transbordé les survivants à son bord
(1) décoller en parlant d’un hydravion
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