dimanche 5 juillet 2015

4493 - dresser le bilan...

... mais avant l'arrivée de ces nouveaux appareils, une étrange accalmie s'abat soudain sur la mer, une accalmie aussitôt mise à profit par les équipes de secours des deux bâtiments pour évacuer morts et blessés, réapprovisionner les canons antiaériens, dresser le bilan des dégâts,... et tenter de réparer ce qui peut l'être.

Sur le Repulse, il n'y a pas grand-chose à faire sur ce dernier point - le croiseur de bataille n'ayant, comme nous l'avons vu, que fort peu souffert des attaques, et en particulier de la bombe qui s'est abattue au niveau du hangar à avions.

Sur le Prince of Wales, en revanche, la situation est autrement plus préoccupante, puisque le cuirassé, non content d'être profondément enfoncé par l'arrière et incliné de plus de 11 degrés sur bâbord, est à peine gouvernable et se traîne à moins de 15 nœuds.

Mais le véritable problème est ailleurs, et invisible, puisque l'électricité est presque entièrement coupée sur tout l'arrière suite à la défaillance - qui aujourd'hui encore reste largement inexpliquée - de quatre des huit dynamos.

En pratique, et malgré tous les efforts des électriciens, il est non seulement impossible de démarrer les pompes qui pourraient - peut-être - endiguer la montée de l'eau, mais aussi de communiquer entre les différents ponts et locaux, d'actionner le gouvernail, et même de continuer à éclairer, et surtout à ventiler, les chaufferies et salles de machines encore épargnées par l'eau mais vite rendues invivables, et donc abandonnées les unes après les autres, du fait de températures qui y dépassent les 65 degrés !

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