Et c'est le "Nell" de l'enseigne Hoashi qui, à 10h15, sauve l'Honneur de l'Aviation japonaise, en repérant enfin la Force Z, en route non pas vers le sud - comme il s'y attendait - mais bien vers l'est.
Pour autant, Dame Fortune n'a pas encore définitivement abandonné le camp anglais, puisque les messages du "Nell", bien que correctement reçus à sa base de Saïgon, ne sont que faiblement entendus par les autres appareils en vol, eux-mêmes largement dispersés dans le ciel, en sorte que l'attaque que le contre-amiral Matsunaga voulait massive et ordonnée va en pratique s'opérer par petits groupes, et s'échelonner - dans une grande confusion - sur près de deux heures .
A 10h40, aidés par la radio-balise du "Nell" de reconnaissance, que les Britanniques, à nouveau faute de porte-avions ou de couverture aérienne, sont incapables de réduire au silence, les huit premiers appareils japonais - des "Nell" gréés en bombardiers - apparaissent sur les écrans radars du Prince of Wales, déclenchant aussitôt l'alerte générale sur le cuirassé, mais aussi sur tous les autres bâtiments.
Des bâtiments qui marchent à plus de 25 nœuds, en pleine mer, toutes portes étanches fermées, et qui sont montés par des équipages expérimentés, prévenus du danger, bien résolus à se défendre, et parfaitement en mesure de le faire, avec tous les canons antiaériens mis à leur disposition.
Bref des bâtiments "convenablement menés" qui, dans les deux prochaines heures, vont démontrer si, oui ou non, ils n'ont "rien à craindre de l'Aviation"...
A 10h40, aidés par la radio-balise du "Nell" de reconnaissance, que les Britanniques, à nouveau faute de porte-avions ou de couverture aérienne, sont incapables de réduire au silence, les huit premiers appareils japonais - des "Nell" gréés en bombardiers - apparaissent sur les écrans radars du Prince of Wales, déclenchant aussitôt l'alerte générale sur le cuirassé, mais aussi sur tous les autres bâtiments.
Des bâtiments qui marchent à plus de 25 nœuds, en pleine mer, toutes portes étanches fermées, et qui sont montés par des équipages expérimentés, prévenus du danger, bien résolus à se défendre, et parfaitement en mesure de le faire, avec tous les canons antiaériens mis à leur disposition.
Bref des bâtiments "convenablement menés" qui, dans les deux prochaines heures, vont démontrer si, oui ou non, ils n'ont "rien à craindre de l'Aviation"...
2 commentaires:
Vous indiquez force Z vers l'est; mais n'allait-elle pas vers le sud-ouest ?
Merci pour ces pages : le suspense est haletant, même si on connait la fin.
Pensées pour les marins, spécialement un officier supérieur qui, de mémoire, était un des rares rescapés du Hood et a périt ici; bad luck.
Vers l'est, et même légèrement vers le nord, puisque après avoir erré longuement au large de Kuantan, elle s'était remise en route vers le petit remorqueur et les trois barges repérés en début de matinée
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