samedi 30 mai 2015

4457 - beaucoup d'ambition, peu de moyens...

... d'un point de vue formel, et puisque la flotte stationnée à Singapour ne tire ses ordres que de l'Amirauté, Tom Phillips n'est pas tenu de faire approuver ses actions par les responsables de l'Armée ou de l'Aviation, ni même de les en tenir informés.

Mais n'inviter aucun représentant de ces deux Armes en pareille période de crise ne constitue certes pas un bon début,... surtout si l'on considère que les moyens purement navals sont pour le moins limités.

Sur le papier, et en dehors du Prince of Wales et du Repulse, Phillips peut théoriquement compter sur les croiseurs légers Durban, Danae, Dragon et Mauritius

Mais les trois premiers datent de la 1ère G.M., et des trois, seul le Durban est réellement en mesure de prendre la mer à bref délai. Quant au Mauritius, s'il s'avère beaucoup plus récent (il a été mis en service en 1940), et deux fois plus lourd que les trois autres, il se trouve hélas en cale sèche pour plusieurs semaines !

Et la situation n'est pas plus réjouissante au niveau des destroyers, puisque sur les sept mouillés dans la rade, cinq seulement sont disponibles, dont trois (Tenedos, Stronghold et l'australien Vampire) datent eux aussi de la 1ère G.M !

(1) les Durban, Danae et Dragon sont des 5 000 tonnes dotés de 6 canons de 152mm. Bien que jaugeant 10 000 tonnes, et doté de 12 canons de 152mm, le Mauritius (classe Crown-Colony) est néanmoins lui aussi classé comme "croiseur léger" en raison du calibre de son armement

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