Sur le Rodney, un aumônier est si horrifié par le spectacle qui se déroule sous ses yeux qu’il supplie publiquement Dalrymple-Hamilton d’arrêter le massacre, s’attirant immédiatement les foudres de ce dernier, lequel le renvoie illico dans les entrailles du cuirassé avec l’ordre formel "de se mêler de ses affaires".
Mais si ses affaires à lui - celles de la guerre - se déroulent rondement, et si la victoire est depuis longtemps assurée, le commandant du Rodney est de plus en plus frustré de voir que le Bismarck s’obstine à demeurer à flots, quelle que soit la quantité d’obus qu’on lui envoie !
En plus de son artillerie principale et secondaire, le Rodney dispose - curiosité sur un cuirassé - de deux tubes lance-torpilles de 620mm, que l’on se décide aussitôt à utiliser.
Mais malgré un coup au but observé à 09h58 sur le flanc tribord du Bismarck, celui-ci n’en continue pas moins à avancer, et même à tirer ici et là, avec les quelques canons secondaires qui lui restent !
Le carnage continue donc de plus belle jusqu’à ce que Dalrymple-Hamilton décide lui-même d’y mettre fin vers 10h15, après avoir vu des dizaines de marins allemands se jeter à l’eau… mais aussi appris l’épuisement rapide de ses propres munitions…
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