Quelques instants plus tard les Britanniques répliquent : un (peut-être deux) 356mm HE du King George V frappe le Bismarck… et se contente de rebondir sur son blindage, forçant l’officier de tir à ordonner le passage immédiat aux AP.
Mais à 09h02, un 406mm du Rodney déclenche l’Apocalypse, pulvérisant la passerelle ainsi que le télémètre et la conduite de tir supérieure de l'allemand.
Cette fois, les Anglais tiennent le bon bout : encore deux minutes, et ce sont les 203mm du Dorsetshire qui se joignent au concert, en se mettant eux aussi à marteler les superstructures du Bismarck, dont les propres salves se font de plus en plus erratiques.
A 09h08, les tourelles A (Anton) et B (Bruno), le télémètre et la conduite de tir de l’avant sont hors de combat, entraînant dès lors le transfert du contrôle de l’armement à l’arrière.
Pas pour longtemps : à 09h13, la conduite de tir arrière est à son tour écrasée par un 356mm du King George V : le Bismarck n’a plus aucune direction de tir opérationnelle !
Les quatre tourelles principales disposent certes de leur propre télémètre, ce qui, en théorie, leur permet d’opérer individuellement et en l’absence de tout contrôle central, mais, dans ces conditions, la probabilité de mettre au but est infime…
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