mercredi 18 février 2015

4366 - la méprise

… l’un des Swordfish dispose d’un radar air-surface, et c’est naturellement lui qui mène la petite formation lancée à la recherche du Bismarck.

Sur son écran, le sous-lieutenant Manley-Cooper aperçoit soudain un écho à une trentaine de kilomètres sur la droite.

Quelques minutes plus tard, à travers les nuages, le chef d’escadrille distingue une silhouette grisâtre, trop petite pour être le Bismarck, mais qu’il identifie comme celle du Prinz Eugen, ce croiseur lourd allemand dont tout le monde a perdu la trace depuis près de 48 heures, mais que chacun soupçonne de rôder encore non loin de son chef de file.

Birsmarck ou Prinz Eugen, qu’importe : ce navire est un navire ennemi, sur lequel les Swordfish se précipitent aussitôt.

Sur le Sheffield - car c’est bien du Sheffield qu’il s’agit ! - c’est la stupéfaction, et bientôt la panique à mesure qu’un à un, les disgracieux biplans se débarrassent de leur torpille, à l’exception de trois d’entre eux qui, réalisant leur méprise, brisent aussitôt leur attaque.

Au total, c’est donc onze torpilles qui filent vers le malheureux croiseur anglais, promis à une destruction certaine…

Aucun commentaire: