lundi 16 février 2015

4364 - une lueur d'espoir dans le ciel d'Albion

… 15h00
Et le problème du manque de mazout ne concerne pas que les "gros bras", mais aussi, et même bien davantage, leurs indispensables petits destroyers d’escorte, sans lesquels croiseurs et cuirassés seraient en effet par trop vulnérables aux torpilles des U-Boot.

Hélas, s’ils peuvent courir très vite - du moins par mer peu ou pas agitée - les destroyers, en authentiques lévriers, ne peuvent courir bien longtemps, en sorte que l’autonomie réelle d’un cuirassé comme le Rodney dépend moins de ses propres réservoirs que de ce qui reste dans ceux de ses trois escorteurs !

En début d’après-midi, et pour ne rien arranger, les quatre bâtiments sont survolés par un quadrimoteur Focke-Wulf Condor de reconnaissance, lequel s’empresse évidemment de transmettre leur position au Bismarck, puis de retourner à sa base sans être inquiété par la DCA - totalement inefficace - des navires britanniques…

Sur le coup de 15h00, une lueur d’espoir apparaît néanmoins dans le ciel jusque-là passablement maussade d’Albion, puisque le Rodney fait enfin sa jonction avec le King George V.

Pour Tovey, ce renfort est assurément le bienvenu, même s’il sait que la poursuite du Bismarck ne pourra désormais plus s’effectuer qu’à 23 nœuds, soit à l’allure maximale du vieux Rodney

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