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… 10h47
Sans le vouloir, et parce qu’il est convaincu que les Britanniques continuent à le suivre à la trace, l’amiral Lütjens vient ainsi de fournir aux stations de repérage… britanniques l’occasion de déterminer approximativement sa position et sa course actuelles !
Ces précieuses informations sont ensuite communiquées par radio à l’amiral Tovey, mais sur le King George V, les données sont mal interprétées, en sorte que le Bismarck se retrouve placé bien plus au nord qu’en réalité, et sur une route qui l’amènerait à rentrer en Allemagne en passant quelque part entre l’Islande et les Îles Féroé !
A 10h47, ordre est donc donné à tous les navires de rechercher le Bismarck vers le nord alors que le Bismarck, lui, se dirige tranquillement vers le sud-est et les côtes françaises...
Sur le Rodney, qui en compagnie de trois destroyers a abandonné le paquebot Britannic à son destin pour se lancer lui aussi à la chasse au monstre, on est convaincu que le commandant-en-chef de la Home Fleet est dans l’erreur, ce pourquoi on décide plutôt de rester sur le même cap,... d’autant que, même s’il avait raison, le vieux cuirassé est de toute manière bien trop lent et trop loin au sud pour être en mesure de jouer le moindre rôle.
A 11h58, puis à 18h05, des messages de l’amirauté, adressés au seul Rodney, confirment d’ailleurs que les analystes sont d’avis que le Bismarck se dirige bel et bien vers un port français, mais il faut encore attendre une heure avant que Tovey qui n’a - et pour cause - rencontré personne sur sa route, décide d’abattre vers le sud-est, avec des navires qui, eux aussi, commencent à manquer de mazout…
Sans le vouloir, et parce qu’il est convaincu que les Britanniques continuent à le suivre à la trace, l’amiral Lütjens vient ainsi de fournir aux stations de repérage… britanniques l’occasion de déterminer approximativement sa position et sa course actuelles !
Ces précieuses informations sont ensuite communiquées par radio à l’amiral Tovey, mais sur le King George V, les données sont mal interprétées, en sorte que le Bismarck se retrouve placé bien plus au nord qu’en réalité, et sur une route qui l’amènerait à rentrer en Allemagne en passant quelque part entre l’Islande et les Îles Féroé !
A 10h47, ordre est donc donné à tous les navires de rechercher le Bismarck vers le nord alors que le Bismarck, lui, se dirige tranquillement vers le sud-est et les côtes françaises...
Sur le Rodney, qui en compagnie de trois destroyers a abandonné le paquebot Britannic à son destin pour se lancer lui aussi à la chasse au monstre, on est convaincu que le commandant-en-chef de la Home Fleet est dans l’erreur, ce pourquoi on décide plutôt de rester sur le même cap,... d’autant que, même s’il avait raison, le vieux cuirassé est de toute manière bien trop lent et trop loin au sud pour être en mesure de jouer le moindre rôle.
A 11h58, puis à 18h05, des messages de l’amirauté, adressés au seul Rodney, confirment d’ailleurs que les analystes sont d’avis que le Bismarck se dirige bel et bien vers un port français, mais il faut encore attendre une heure avant que Tovey qui n’a - et pour cause - rencontré personne sur sa route, décide d’abattre vers le sud-est, avec des navires qui, eux aussi, commencent à manquer de mazout…
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