… sur un plan plus positif, le Bismarck a quand même remporté un beau succès, en réussissant à semer tous ses poursuivants
Pourtant, curieusement, il ne semble pas en avoir conscience !
Convaincu qu’il est au contraire toujours pisté au radar par les bâtiments britanniques, et que son propre silence radio est donc sans objet, Lütjens continue d’expédier des messages à l’Amirauté, et s'avère même plus bavard que jamais.
A 07h27, il signale ainsi "qu’un cuirassé et deux croiseurs lourds continuent la surveillance". A 09h12, il dresse un bilan complet de sa situation, mentionnant, avec force détails, ses propres dégâts et ses dépenses en munitions, tout en se livrant en outre à un comparatif entre son propre radar et celui des Britanniques, et même à diverses considérations d’intérêt général sur l’avenir des opérations dans l’Atlantique !
"La possession par l’ennemi d’équipements radars ayant une portée efficace d’au moins 35 000 mètres (sic) nuit au plus haut point aux opération dans l’Atlantique", souligne-t-il. "Les navires [le Bismarck et le Prinz Eugen] ont été localisés dans le Détroit du Danemark par un brouillard dense et ont été continuellement pistés. Le désengagement a échoué, même dans dans conditions météorologiques favorables à celui-ci. Le ravitaillement en carburant n’est généralement plus possible (…) Notre propre radar EM-2 est sujet à défaillances, particulièrement lors des tirs.
Convaincu qu’il est au contraire toujours pisté au radar par les bâtiments britanniques, et que son propre silence radio est donc sans objet, Lütjens continue d’expédier des messages à l’Amirauté, et s'avère même plus bavard que jamais.
A 07h27, il signale ainsi "qu’un cuirassé et deux croiseurs lourds continuent la surveillance". A 09h12, il dresse un bilan complet de sa situation, mentionnant, avec force détails, ses propres dégâts et ses dépenses en munitions, tout en se livrant en outre à un comparatif entre son propre radar et celui des Britanniques, et même à diverses considérations d’intérêt général sur l’avenir des opérations dans l’Atlantique !
"La possession par l’ennemi d’équipements radars ayant une portée efficace d’au moins 35 000 mètres (sic) nuit au plus haut point aux opération dans l’Atlantique", souligne-t-il. "Les navires [le Bismarck et le Prinz Eugen] ont été localisés dans le Détroit du Danemark par un brouillard dense et ont été continuellement pistés. Le désengagement a échoué, même dans dans conditions météorologiques favorables à celui-ci. Le ravitaillement en carburant n’est généralement plus possible (…) Notre propre radar EM-2 est sujet à défaillances, particulièrement lors des tirs.
Et Lütjens de réclamer également une protection sous-marine sur sa route, ainsi qu’une couverture aérienne à l’approche des côtes françaises…
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