jeudi 11 décembre 2014

4297 - ... même résultat

... avec ce nouveau cuirassé britannique en invité-surprise, l’attaque contre le SL-67 s’avère donc tout aussi infructueuse que celle contre le HX-106 un mois auparavant.

… sauf que cette fois-ci, les croiseurs de bataille allemands ont la possibilité de suivre le SL-67 à distance, et donc de servir de rabatteurs pour tous les U-boot du voisinage, lesquels vont s’adjuger une dizaine de cargos dans les jours suivants, et parviendront même à mettre une torpille au but sur le Malaya, dès lors contraint de rallier une cale sèche américaine où il restera immobilisé durant quatre mois

La guerre étant travail d’équipe, les équipages des Scharnhorst et Gneisenau peuvent donc s’estimer d’autant plus satisfaits que leur propre croisière est encore loin d’être terminée : le 9 mars, c’est en effet le Marathon, un 6 000 tonnes grec isolé, qui fait les frais de leurs obus; le 15, alors que les deux navires remontent lentement vers le nord-ouest, un autre convoi se présente, largement dispersé et surtout non-escorté, ce qui lui fait perdre six cargos dans l’immédiat, et une dizaine d’autres le lendemain !

Mais une fois de plus, les survivants ont rempli l’éther de messages de détresse, rameutant les cuirassés Rodney et King George V et forçant l’amiral Lütjens à retraiter aussitôt vers le port de Brest, que ses navires atteindront sans encombre le 22 mars...

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