
Mais ils disposent néanmoins d'armes qui, bien qu'à usage unique, n'en sont pas moins potentiellement mortelles contre un croiseur comme le Hipper : des tubes lance-torpilles de 533mm.
Lancées à vue, et courant à faible profondeur, ces torpilles sont en principe repérables, donc évitables,... si les conditions de mer et de visibilité sont bonnes.
Mais en Mer de Barents, et dans l'hiver arctique, suivre le lancement puis la trajectoire d'une torpille en immersion relève de la mission impossible !
L'amiral Kummetz le sait, tout comme il sait que l'impact d'une torpille, ou même de plusieurs, ne suffirait pas à couler son croiseur de 18 000 tonnes, mais pourrait en revanche le ralentir considérablement,... et donc en faire une proie facile pour les croiseurs ou les cuirassés britanniques rameutés par les messages de détresse du convoi.
Pour échapper à cette menace, le Hipper décide donc de cesser le feu et d'abattre vers le nord-est.
Pour Kummetz, ce n'est cependant que partie remise, et de toute manière, son rôle se limite en fait à attirer, et occuper, les escorteurs britanniques en sorte que le convoi, privé de défenseurs, tombe comme un fruit mûr sous les obus du Lützow...
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