
Pour la deuxième fois, Scheer vient donc d’échapper à la destruction suite à une erreur tactique de son adversaire !
Mais la Chance étant maîtresse fort versatile, il serait bien trop dangereux, et même carrément suicidaire, de s’obstiner.
Et comme il n'est pas davantage question de se laisser refouler vers l’ouest, c.-à-d. vers les côtes anglaises : Scheer décide de rentrer en Allemagne par le chemin le plus court, donc au sud-est, en passant par le bateau-phare de Horns Reef.
Jellicoe, cette fois, a parfaitement saisi la manœuvre, et a lui-même commencé à manœuvrer de manière à couper la route de son adversaire.
Hélas pour les Britanniques, c’est la visibilité – déjà fort précaire au début de la bataille – qui se met une fois de plus au service des Allemands : quand les combats reprennent, vers 20h00, c’est à peine si les croiseurs de bataille de Beatty aperçoivent encore leurs adversaires, ce qui ne les empêche cependant pas de causer de nouvelles avaries au Seydlitz, au Derrflinger (qui y perd sa dernière tourelle) mais aussi aux malheureux pre-dreadnought de l’amiral Mauve, qui tentent fort imprudemment de se porter à leur secours…
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