mardi 22 janvier 2013

3609 - une litanie de déboires

... en juillet 1942, après quatre mois de réparations suite à sa traversée de La Manche, le Scharnhorst a en effet quitté sa cale sèche pour quelques essais en Baltique, lesquels ont révélé d’inquiétants problèmes de chaudières.

Une fois ceux-ci résolus - du moins en principe ! - le croiseur de bataille a participé, en août, à des manœuvres en mer, lesquelles se sont soldées par un abordage avec un sous-marin... allemand, entraînant un nouveau retour forcé en cale sèche !

Fin octobre, il a pris la route de Gotenhafen afin de s’y faire poser un nouveau modèle de gouvernail censé mieux résister aux dommages provoqués par l’explosion de torpilles, dommages qui avaient d’ailleurs provoqué l’immobilisation. puis finalement la destruction, du cuirassé Bismarck.

Si le bien-fondé de cette installation reste à démontrer, les problèmes de chaudières, de turbines, et d’arbres d’hélice, eux, n’ont toujours pas trouvé de solution et n'ont cessé de réclamer d’incessantes et fort lourdes réparations, qui l’ont maintenu au port jusqu’au mois de décembre !

En cette fin d’année 1942, après quasiment une année d’immobilisation forcée, le Scharnhorst semble cependant en mesure de reprendre enfin le service actif, mais le plus difficile reste pourtant à faire...

... l’acheminer sain et sauf jusqu’en Norvège...

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