samedi 12 janvier 2013

3599 - ... et le Prinz Eugen pour finir !

... en cette fin d’année 1941, le bilan des Scharnhorst et Gneisenau est aussi mitigé que celui des deux années précédentes.

En février-mars, ils ont certes réussi la croisière la plus fructueuse de leur courte existence, en parvenant à couler 22 cargos alliés, pour un total de quelque 116 000 tonnes.

Mais depuis leur arrivée à Brest, le 22 mars, ils n’ont plus repris la mer, alternant entre la rade et la cale sèche au fil des bombardements britanniques et des dégâts causés par ceux-ci.

A leur décharge, la destruction, en mai, du Bismarck, qui était à cette époque le puissant navire allemand à flots, et un des plus puissants cuirassés du monde, cette destruction n’a certes pas incité les responsables de la Kriegsmarine - et encore moins Hitler ! - à pousser les réparations pour qu’ils puissent reprendre la mer au plus vite.

Du reste, les deux croiseurs de bataille ne sont pas seuls dans cette triste situation puisque le croiseur lourd Prinz Eugen, compagnon de route du Bismarck, se trouve lui aussi à Brest, et lui aussi en réparation, depuis le 1er juin !

De toute manière - et sans même parler de ceux des sous-marins ! - les résultats de ces gros navires de surface font pâle figure en regard de ceux obtenus - et pour un coût infiniment moindre ! - par de simples cargos armés comme comme le Thor (100 000 tonnes), l'Atlantis (146 000 tonnes) ou encore le Pinguin (qui était parvenu à couler quelque 155 000 tonnes de navires alliés avant de succomber en mai 1941 sous les obus du croiseur britannique Cornwall).

Trop voyants, trop vulnérables, trop coûteux, pas assez efficaces, les Scharnhorst et Gneisenau ne sont plus que des dinosaures, qu’une bombe perdue peut à tout instant faire disparaître...

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