mardi 8 janvier 2013

3595 - hauts et bas


... avec ce nouveau cuirassé britannique en invité-surprise, l’attaque contre le SL-67 s’avère donc tout aussi infructueuse que celle contre le HX-106 un mois auparavant.

Mais cette fois du moins, les croiseurs de bataille allemands ont-ils la possibilité de suivre le SL-67 à distance, et de servir ainsi de rabatteurs pour tous les U-boot du voisinage, lesquels vont bientôt s’adjuger quatre cargos, et sept autres dans les jours qui suivent, parvenant même, le 20 mars, à mettre une torpille au but sur le Malaya, dès lors forcé de gagner Trinidad pour des réparations d’urgence, puis New-York et une cale sèche qui va le tenir immobilisé pendant quatre mois.

La guerre étant elle aussi un travail d’équipe, les équipages des Scharnhorst et Gneisenau peuvent donc s’estimer satisfaits... et d’autant plus que leur croisière est loin d’être terminée.

Le 9 mars, c’est en effet le Marathon, un 6 000 tonnes grec isolé, qui fait les frais de leurs obus; le 15, alors que les deux navires remontent lentement vers le nord-ouest, un autre convoi se présente, largement dispersé et surtout non-escorté, ce qui lui fait perdre six cargos dans l’immédiat, et une dizaine d’autres le lendemain !

Mais une fois de plus, les survivants ont rempli l’éther de messages de détresse, rameutant les cuirassés Rodney et King George V.

Inutile d’insister : le même jour, l’amiral Lütjens décide donc de retraiter vers l’Est et le port de Brest, que ses navires atteignent sans encombre le 22 mars...

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