
... comme l'Histoire de la 2ème G.M. va hélas le démontrer à plusieurs reprises, il n'y a rien de plus vulnérable en mer qu'un porte-avions sans ses avions, ou du moins incapable, comme le Glorious britannique, de les mettre en l'air lors d'une attaque.
Car si un seul obus du Scharnhorst a fait mouche, ses effets se sont avérés désastreux sur le Glorious qui, comme tous ses homologues, est totalement dépourvu de blindage.
Son hangar déjà en flammes, le malheureux porte-avions britannique est en fort mauvaise posture, et d'autant plus que la distance s'amenuisant, le Scharnhorst, mais aussi le Gneisenau, qui s'est joint au jeu de massacre, sont bientôt en mesure de faire pleuvoir leurs obus.
Conformément à la tradition, les deux destroyers d'escorte ont résolu de se sacrifier en se précipitant à l'attaque des croiseurs de bataille allemands : en vain puisque le Glorious, ravagé par les incendies, coule vers 18h10, ne laissant qu'une quarantaine de survivants sur un équipage de près de 1 500 hommes.Ne pouvant rivaliser avec la puissance de feu des navires allemands, les héroïques destroyers britanniques sont également envoyés par le fond l'un après l'autre mais non sans que l'Acasta soit parvenu au préalable à loger une torpille sur le Scharnhorst, mettant hors de combat sa tourelle arrière, tordant son hélice tribord, et lui faisant embarquer quelque 2 500 tonnes d'eau... soit des dégâts largement suffisants pour le contraindre à repasser, une fois de plus, et pour de longs mois, par un chantier naval...
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