
... au déclenchement de la guerre, la flotte de surface de la Kriegsmarine se limite aux trois Panzerschiff Deutschland, Admiral Scheer et Admiral Graf Spee, aux deux Schlachtschiff (1) Scharnhorst et Gneisenau, et au croiseur lourd Admiral Hipper (2)
Avec des effectifs aussi dérisoires, il n’est évidemment pas question d’affronter la Royal Navy, ou même la Marine Nationale française, dans un quelconque combat singulier. Mais même la guerre de course, contre les navires marchands ennemis, même cette guerre-là ne va pas sans poser problèmes...
Comme la destruction du Graf Spee par les trois croiseurs britanniques Ajax, Achilles et Exeter va bientôt le démontrer, les Panzerschiff de 12 000 tonnes, malgré leur puissant armement de 6 canons de 280mm, demeurent en effet vulnérables aux simples croiseurs, certes moins bien armés mais toujours plus rapides - et surtout plus nombreux ! - qu’eux.
A plus de 16 000 tonnes (!), 8 canons de 203mm et une vitesse de 32 nœuds, le Hipper ne craint pour sa part aucun croiseur allié,... mais engloutit en revanche d’énormes quantités de mazout et s’avère largement surarmé pour n’affronter que de simples cargos en fer blanc, deux reproches que l’on retrouve évidemment - et en bien pire ! - sur les Scharnhorst et Gneisenau de 32 000 tonnes.Mais dans leur cas, et pour l’heure, c’est plutôt leur très mauvais comportement par mer agitée qui donne des cauchemars à la Kriegsmarine...
(1) littéralement "navire de bataille". Aujourd’hui encore, la question de savoir s’il faut qualifier ces navires de "croiseurs de bataille" ou bien de "cuirassés" divise les experts. Nous avons choisi pour notre part de les qualifier de "croiseurs de bataille", comme le faisait d’ailleurs la Royal Navy britannique à cette époque.
(2) les Blücher et Prinz Eugen ne sont pas encore entrés en service
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