
... après le Jutland, l'intérêt pour les croiseurs de bataille avait dramatiquement chuté.
Aussi coûteux que les véritables cuirassés, ces navires s'étaient en effet avérés bien plus vulnérables qu'eux aux obus de gros calibre.
A tort ou à raison, et dans toutes les marines du monde, la seule parade envisagée face à un drame comme celui de l'Invincible - qui avait coulé en moins de 90 secondes en laissant seulement 6 survivants sur un équipage de 1 026 hommes - fut d'augmenter l'épaisseur du blindage, supprimant ainsi la seule véritable distinction qui existait entre cuirassés et croiseurs de bataille.
Le croiseur de bataille Hood, dont les plans avait déjà été dressés au moment de la Bataille du Jutland, se vit ainsi gratifier de 5 000 tonnes de blindage supplémentaires au moment de sa construction, portant ainsi son déplacement total à plus de 42 000 tonnes, soit davantage que n'importe quel véritable cuirassé en service jusqu'en 1939 !

Mais ce furent pourtant les Allemands qui, au début des années 1930, après une éclipse de 15 ans, allaient totalement redistribuer les cartes...
(1) amélioration des croiseurs de bataille britanniques de la classe Lion, le Kongo fut également le dernier grand navire de guerre japonais construit en Grande-Bretagne.
1 commentaire:
Bonjour,
quelle est votre bibliographie sur cette question ?
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