
A la lecture de ces chiffres, chacun - y compris en Allemagne-même - penserait spontanément au Bismarck (bien que tombé dans l'Atlantique en laissant plus d'une centaine de survivants sur quelque 2 200 hommes), voire à son jumeau Tirpitz (bien que disparu dans un fjord norvégien en n'emportant que 800 hommes sur 1 500), mais assurément pas au croiseur de bataille Scharnhorst.
Infiniment moins prestigieux pour l'Allemagne - et aussi pour ces adversaires - que les deux précédents, et donc beaucoup moins connu qu'eux, le Scharnhorst est depuis longtemps tombé dans l'oubli le plus total, ce qui d'autant plus injuste qu'il n'avait démérité à aucun moment de sa carrière, et avait même disparu au combat dans des circonstances au moins héroïques - ou stupides, selon le point de vue où l'on se place - que le puissant cuirassé Bismarck
Mais pour comprendre le Scharnhorst, et la tragédie du Scharnhorst, il faut remonter bien avant sa naissance, ou plus exactement bien avant sa renaissance...
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