
... après la tragique disparition du Bismarck, en mars 1941, Hitler aurait sans doute dû suivre son inclination première, laquelle lui dictait de mettre immédiatement à la ferraille les autres grands navires de la Kriegsmarine - dont le Tirpitz.
Très vulnérables (en particulier aux attaques aériennes), gros consommateurs de carburant comme de main d’oeuvre, d’un entretien aussi difficile que coûteux, ces "casernes flottantes" n’offraient plus qu’un intérêt limité, qui n'allait d'ailleurs que continuer à s'amenuiser au fil des mois.
Pour des raisons tenant avant tout du prestige national, le Tirpitz et ses congénères furent néanmoins maintenus en activité, avec une rentabilité de plus en plus dérisoire, laquelle alimentait la colère et les frustrations d’Hitler qui, pourtant, se refusa jusqu’au bout à ordonner leur ferraillage.

Mais tapis dans son fjord, et craignant autant ses adversaires que ses adversaires le craignaient, le monstre ne se montrait jamais, et pour finir, à la consternation des marins, ce furent les aviateurs qui eurent le dernier mot.
La Royal Navy se trouva pourtant un lot de consolation, sous la forme d’un autre navire de guerre, plus petit et hélas moins prestigieux que le Tirpitz.
Mais ceci est une autre histoire...
1 commentaire:
Histoire toujours aussi captivante grâce à votre écriture.
Serait il possible pour un faciliter la lecture de faire que le lien renvoient au début et non à la fin des récits ?
Car il faut reculer à chaque fois, et ça gâche le suspens parfois.
Merci pour le travail
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