Si la brume a jusqu'ici causé bien du souci aux marins alliés, elle a également protégé leur convoi des avions et sous-marins allemands.
De fait, il faut attendre l'après-midi du 1er juillet, soit quatre jours après l'appareillage, pour qu'un Focke-Wulf "Condor" de reconnaissance aperçoive enfin le PQ-17 mais, signe que les relations entre la Luftwaffe et la Kriegsmarine sont loin d'être optimales, le rapport expédié vers 15h30 par le grand quadrimoteur va mettre près d'une dizaine d'heures avant d'atteindre le Q.G de l'amiral Schmundt à Narvik !
Dans l'intervalle, Schmundt a cependant eu le temps de se faire une opinion puisque deux de ses sous-marins ont également repéré le PQ-17, faisant route à environ 100 kms à l'Est de l'île Jan Mayen.
Mieux encore : en début de soirée, le rapport d'un autre "Condor" - qui bizarrement a cette fois été relayé sans délai ! - lui révèle la présence d'un porte-avions et de plusieurs cuirassés - la force principale de Tovey - à quelque 500 kms en arrière du convoi.
Peu avant minuit, ces diverses informations parviennent finalement à Trondheim, où le Tirpitz et l'Admiral Hipper reçoivent l'ordre de se tenir prêts à appareiller... dès qu'un obstacle bien plus redoutable que la Royal Navy aura été levé...
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