
S’ils voulaient vraiment se donner toutes les chances de protéger ce même convoi, cuirassés, croiseurs et porte-avions britanniques devraient quant à eux se rapprocher des côtes de Norvège… mais cela les exposerait alors aux coups des sous-marins et surtout des avions allemands !
Hitler et les responsables de la Kriegsmarine entendent certes effacer le PQ-17 de la surface des flots… mais craignent ce faisant d’en être eux-mêmes effacés en tombant dans un piège tendu par la Royal Navy.
Churchill et les responsables de la Royal Navy souhaitent certes que le PQ-17 se rende jusqu’en URSS,… mais veulent aussi se servir de ses cargos – dont les deux-tiers sont par ailleurs américains, donc raisonnablement "étrangers" ! - comme appâts destinés à attirer la Kriegsmarine dans un piège.
A l’insu des principaux intéressés, c.-à-d. des marins du PQ-17 eux-mêmes, les journées qui vont suivre vont donc ressembler à une gigantesque – et mortelle – partie d’échecs sur mer, une partie où ils ne sont bien évidemment que de simples pions que chacun des deux protagonistes manipule à sa guise afin de faire subir à l’autre ce qu’il ne veut en aucune manière subir de son fait…
Aucun commentaire:
Publier un commentaire