Le 21 mai 1942, le convoi PQ-16 a donc appareillé d'Islande à destination de l'URSS : 35 navires marchands au total, dont 21 américains, signe indubitable de la montée en puissance des États-Unis dans cette guerre qui va encore durer trois ans
En guise de protection, et comme la plupart de ceux qui l'ont précédé, le PQ-16 bénéficie de trois écrans bien distincts.
Conçue pour affronter les grands navires de surface allemands - et en particulier le Tirpitz - la force principale - mais la plus éloignée du convoi - est constituée du porte-avions Victorious, des cuirassés britannique Duke of York et américain Washington, de deux croiseurs et d'une douzaine de destroyers.
Plusieurs centaines de kilomètres en avant, une deuxième formation, composée d'une dizaine de croiseurs et de destroyers, est quant à elle plus spécifiquement destinée à repousser les attaques d'éventuels destroyers allemands.
L'escorte du convoi proprement dit, et la seule qui soit visible pour les marins du PQ-16, se compose pour sa part de cinq destroyers, quatre corvettes, quatre chalutiers armés, un croiseur antiaérien et même un de ces étranges CAM (ou "catapult aircraft merchantman"), c-à-d d'un cargo sur lequel on a bricolé une catapulte surmontée d'un chasseur Hawker Hurricane supposé offrir un semblant de couverture aérienne à ces navires de commerce qui se traînent à moins de dix nœuds...
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