... en plus des attaques de plus en plus incisives des navires, sous-marins et avions allemands, les convois vers la Russie devaient affronter en permanence un ennemi aussi tenace qu'infatigable : la météo elle-même.
Dans ces eaux parmi les plus inhospitalières du globe, la navigation était tout sauf une sinécure, particulièrement en hiver, au milieu des glaces, lorsque l'espérance de vie d'un marin tombé à la mer ne dépassait pas quelques minutes.
On en avait encore eu la preuve avec le convoi PQ-14 dont les 24 navires, partis d'Islande vers Mourmansk le 8 avril 1942, s'étaient non seulement retrouvés sous le feu des avions et des sous-marins allemands, mais également pris par les glaces au point de forcer la plupart d'entre eux à faire demi-tour avec de sévères dommages.
Et même en l'absence de glace, la houle et le brouillard compliquaient la tâche des marins et occasionnaient de fréquents accidents : le 1er mai suivant, le puissant cuirassé King George V, affecté au convoi PQ-15, avait ainsi abordé en plein brouillard, et littéralement coupé en deux, le Punjabi, un de ses propres destroyers d'escorte !
Si le PQ-15 était finalement arrivé à destination en n'ayant perdu que trois cargos sur vingt-cinq du fait de la Luftwaffe, les dommages occasionnés au King George était tels que ce fleuron de la Royal Navy avait été contraint de rentrer au port pour y subir des réparations qui avaient duré plus d'un mois...
Dans ces eaux parmi les plus inhospitalières du globe, la navigation était tout sauf une sinécure, particulièrement en hiver, au milieu des glaces, lorsque l'espérance de vie d'un marin tombé à la mer ne dépassait pas quelques minutes.
On en avait encore eu la preuve avec le convoi PQ-14 dont les 24 navires, partis d'Islande vers Mourmansk le 8 avril 1942, s'étaient non seulement retrouvés sous le feu des avions et des sous-marins allemands, mais également pris par les glaces au point de forcer la plupart d'entre eux à faire demi-tour avec de sévères dommages.
Et même en l'absence de glace, la houle et le brouillard compliquaient la tâche des marins et occasionnaient de fréquents accidents : le 1er mai suivant, le puissant cuirassé King George V, affecté au convoi PQ-15, avait ainsi abordé en plein brouillard, et littéralement coupé en deux, le Punjabi, un de ses propres destroyers d'escorte !
Si le PQ-15 était finalement arrivé à destination en n'ayant perdu que trois cargos sur vingt-cinq du fait de la Luftwaffe, les dommages occasionnés au King George était tels que ce fleuron de la Royal Navy avait été contraint de rentrer au port pour y subir des réparations qui avaient duré plus d'un mois...
Aucun commentaire:
Publier un commentaire