... "on n'entraîne pas des équipages en demeurant au port", cette maxime, déjà valable en Méditerranée du temps de la marine romaine, s'avérait tout aussi pertinente pour la Kriegsmarine allemande, 2 000 ans plus tard, dans les eaux glacées de l'Arctique.
Les derniers grands navires de surface du Troisième Reich étaient assurément plus en sécurité au mouillage dans des fjords norvégiens particulièrement encaissés plutôt qu'en pleine mer, constamment exposés aux attaques de cuirassés ou de porte-avions britanniques
Mais au mouillage, ces mêmes navires n'avaient évidemment aucune chance de causer quelque dommage que ce soit à l'adversaire,... et d'autant moins que leurs équipages, en plus de s'enfoncer jour après jour dans la déprime, perdaient en simple efficacité opérationnelle.
Pour ne rien arranger, l'éloignement et le dénuement des dits fjords compliquaient énormément la logistique, et transformaient en véritables défis même l'entretien et les réparations les plus simples.
Le plus préoccupant demeurait cependant le problème du mazout, que ces grands navires, même au mouillage, continuaient d'engloutir en quantités énormes (1) : dans ces aventures hautement mécanisées qu'étaient devenues les guerres modernes, le pétrole constituait de loin la ressource la plus précieuse, celle que l'on ne pouvait se permettre de gaspiller à aucun prix, a fortiori lorsque l'arme qui en avait besoin s'avèrait inefficace au combat.
Plus la flotte de surface allemande se révélait décevante en mer, plus elle voyait son allocation de carburant réduite, et moins elle était alors capable ressortir en mer, seul endroit pourtant où elle aurait pu recouvrer les faveurs du Führer
(1) à elle seule, la très brève sortie du Tirpitz et de ses trois destroyers, début mars, avait englouti plus de 7 000 tonnes de mazout !
Les derniers grands navires de surface du Troisième Reich étaient assurément plus en sécurité au mouillage dans des fjords norvégiens particulièrement encaissés plutôt qu'en pleine mer, constamment exposés aux attaques de cuirassés ou de porte-avions britanniques
Mais au mouillage, ces mêmes navires n'avaient évidemment aucune chance de causer quelque dommage que ce soit à l'adversaire,... et d'autant moins que leurs équipages, en plus de s'enfoncer jour après jour dans la déprime, perdaient en simple efficacité opérationnelle.
Pour ne rien arranger, l'éloignement et le dénuement des dits fjords compliquaient énormément la logistique, et transformaient en véritables défis même l'entretien et les réparations les plus simples.
Le plus préoccupant demeurait cependant le problème du mazout, que ces grands navires, même au mouillage, continuaient d'engloutir en quantités énormes (1) : dans ces aventures hautement mécanisées qu'étaient devenues les guerres modernes, le pétrole constituait de loin la ressource la plus précieuse, celle que l'on ne pouvait se permettre de gaspiller à aucun prix, a fortiori lorsque l'arme qui en avait besoin s'avèrait inefficace au combat.
Plus la flotte de surface allemande se révélait décevante en mer, plus elle voyait son allocation de carburant réduite, et moins elle était alors capable ressortir en mer, seul endroit pourtant où elle aurait pu recouvrer les faveurs du Führer
(1) à elle seule, la très brève sortie du Tirpitz et de ses trois destroyers, début mars, avait englouti plus de 7 000 tonnes de mazout !
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