... le 22 janvier 1941, les Scharnhorst et Gneisenau avaient appareillé pour intercepter et détruire le convoi britannique HX-106, soit une quarantaine de lourds et lents cargos partis d'Halifax (Canada) à destination de la Grande-Bretagne.
Mais le 8 février, alors qu'ils se préparaient à passer à l'attaque, les deux croiseurs de bataille avaient eu la surprise de découvrir la présence d'un cuirassé britannique - l'antique Ramillies, lancé en 1916 - parmi la traditionnelle escorte de petits contre-torpilleurs.
Sur le papier, l'affaire semblait pourtant simple, et certainement jouable : bien que disposant d'un armement inférieur (9 canons de 280mm chacun contre les 8 pièces de 380mm de l'anglais), les Scharnhorst et Gneisenau possédaient un avantage de vitesse d'au moins 10 noeuds sur le vieux cuirassé britannique ce qui, comme l'avait immédiatement proposé le commandant du Scharnhorst, pouvait permettre à l'un des croiseurs de jouer au chat et à la souris avec le cuirassé, laissant ainsi à l'autre croiseur tout le loisir de s'en prendre aux cargos.
Le problème, c'est que les "ordres personnels du Führer" interdisaient désormais tout engagement face à un cuirassé ou un porte-avions ennemi, des directives ô combien comminatoires que l'amiral Günther Lütjens (1), qui avait sa marque sur le Gneisenau, refusa d'enfreindre, laissant ainsi le HX-106 poursuivre sa route sous la seule menace des U-Boot qui, quelques jours plus tard, et joignant ainsi l'insulte à l'humiliation, réussirent pour leur part à envoyer deux cargos par le fond...
(1) le même Lütjens trouva la mort trois mois plus tard, alors qu'il commandait le Bismarck
Mais le 8 février, alors qu'ils se préparaient à passer à l'attaque, les deux croiseurs de bataille avaient eu la surprise de découvrir la présence d'un cuirassé britannique - l'antique Ramillies, lancé en 1916 - parmi la traditionnelle escorte de petits contre-torpilleurs.
Sur le papier, l'affaire semblait pourtant simple, et certainement jouable : bien que disposant d'un armement inférieur (9 canons de 280mm chacun contre les 8 pièces de 380mm de l'anglais), les Scharnhorst et Gneisenau possédaient un avantage de vitesse d'au moins 10 noeuds sur le vieux cuirassé britannique ce qui, comme l'avait immédiatement proposé le commandant du Scharnhorst, pouvait permettre à l'un des croiseurs de jouer au chat et à la souris avec le cuirassé, laissant ainsi à l'autre croiseur tout le loisir de s'en prendre aux cargos.
Le problème, c'est que les "ordres personnels du Führer" interdisaient désormais tout engagement face à un cuirassé ou un porte-avions ennemi, des directives ô combien comminatoires que l'amiral Günther Lütjens (1), qui avait sa marque sur le Gneisenau, refusa d'enfreindre, laissant ainsi le HX-106 poursuivre sa route sous la seule menace des U-Boot qui, quelques jours plus tard, et joignant ainsi l'insulte à l'humiliation, réussirent pour leur part à envoyer deux cargos par le fond...
(1) le même Lütjens trouva la mort trois mois plus tard, alors qu'il commandait le Bismarck
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