Sur la colline 677, et en dépit de tous ses efforts, la Compagnie D de la Princess Patricia est bel et bien sur le point d'être submergée par les Chinois qui, depuis plusieurs heures, totalement indifférents à leurs propres pertes, donnent l'assaut vague après vague.
Et les Chinois sont désormais si proches que le Capitaine Mills, plutôt que de battre en retraite, doit à présent ordonner aux 25 pounders néo-zélandais de tirer sur ses propres positions, au risque évident de causer de gros dommages collatéraux chez les Canadiens eux-mêmes !
Les salves vont néanmoins se succéder jusqu'à l'aube, forçant au bout du compte les Chinois à renoncer.
Le retour de la clarté permet également le retour de l'Aviation, et donc le parachutage en extrême urgence de munitions par plusieurs C-119 américains puisque chacun, dans les rangs canadiens, s'attend à une reprise des combats dès la tombée de la nuit.
L'assaut, pourtant, ne viendra pas.
Mieux encore : les Chinois, épuisés par trois jours de lutte, se retrouvent à leur tour assiégés sur la colline 504 - cette même colline qu'ils ont conquise la veille - et finalement chassés de leurs positions par une contre-offensive américaine soutenue par les attaques incessantes de chasseurs-bombardiers...
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