mardi 27 septembre 2011

3126 - une constante et touchante unité de pensée

Séoul, 29 septembre 1950

Alors que les armes se taisent enfin, la capitale sud-coréenne n’est plus qu’un amas de ruines carbonisées, où femmes, enfants et vieillards errent pitoyablement à la recherche d’un abri, d'un peu de nourriture ou de quelque menu trésor miraculeusement épargné par les flammes.

Au bilan humain, les Américains déplorent près de 400 morts et plusieurs centaines de blessés

Très largement supérieures, les pertes coréennes, civiles ou militaires, alliées ou ennemies, ne seront jamais connues avec précision,... sans que cela n'émeuve grand-monde.

De toute manière, et comme cela avait déjà été le cas trois mois auparavant, la retraite des vaincus a également été précédée par une vague d’exécutions sommaires de prisonniers et d’opposants,... bientôt rejoints dans la tombe par une seconde vague d’exécutions tout aussi sommaires mais opérées cette fois par et au profit des vainqueurs - Kim Il-Sung et Syngman Rhee, et leurs zélateurs respectifs, manifestant sur ce point une constante et touchante unité de pensée.

Mais avant d'ouvrir un nouveau chapitre de cette guerre qui, jour après jour, est en train de s'installer dans l’horreur et la durée, il importe à présent d'ouvrir une parenthèse...

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