Ravitaillée en carburant grâce au sacrifice du pétrolier Ohio, et désormais à l'abri d'une invasion suite à l'annulation de l'Operation Herkules, Malte est rapidement repartie à l'attaque.
Dés le début de l'été, les "Wellington" ont repris leurs missions de bombardement des ports et terrains d'aviation italiens, remontant aussi loin que Naples. Dans le même temps, "Bleinheim", "Beaufort" et "Beaufighter" - les "Mosquitos" n'arriveront qu'en 1943 - ont recommencé à bombarder et à torpiller tous les navires germano-italiens passant à leur portée.
Et les résultats de ces attaques n'ont pas tardé à se faire sentir.
"Rommel est arrêté en Égypte faute de carburant", se lamente le Comte Ciano, Ministre des Affaires étrangères italiens". "Trois de nos pétroliers ont été coulés en deux jours".
"La situation devient franchement sérieuse", renchérit l'amiral allemand Weichold, (...) "en septembre, les pertes en bâtiments ont atteint de nouveau un seuil élevé, avec 23 000 tonnes envoyées par le fond".
"La situation devient franchement sérieuse", renchérit l'amiral allemand Weichold, (...) "en septembre, les pertes en bâtiments ont atteint de nouveau un seuil élevé, avec 23 000 tonnes envoyées par le fond".
(...) "en octobre, presque tous nos convois ont été survolés par des avions de reconnaissance partis de Malte et attaqués avec succès. Près de 24 000 tonnes ont été coulées"
(...) "Sur les 32 000 tonnes de fret et les 940 véhicules allemands dépêchés en Afrique du Nord, seulement 19 000 tonnes et 580 camions et chars sont arrivés à bon port. Les pertes dans le domaine du carburant sont encore plus importantes : 3 300 tonnes réceptionnées sur les 10 000 expédiées"
(...) "Sur les 32 000 tonnes de fret et les 940 véhicules allemands dépêchés en Afrique du Nord, seulement 19 000 tonnes et 580 camions et chars sont arrivés à bon port. Les pertes dans le domaine du carburant sont encore plus importantes : 3 300 tonnes réceptionnées sur les 10 000 expédiées"
Et Kesselring lui-même n'a plus d'autre choix que de reconnaître que la force de "surveillance" tant vantée en juin est désormais incapable d'assurer la sécurité des approvisionnements de l'Axe à destination de l'Afrique du Nord.
"Je ne pouvais, écrira-t-il après la guerre, me résigner à assister dans l'inaction à ce lent effondrement" (1)
Mais entre la parole et l'action, la marge est maintenant considérable...
(1) ibid, pages 90-91
1 commentaire:
Merci pour votre suivi et vos billets vraiment intéressants! J'espère sincèrement que vous continuerez longtemps à nous faire profiter de ces pages d'histoire!
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