Depuis le début du mois de janvier, les défenses de Malte n'ont cessé de s'affaiblir du fait des attaques continuelles des appareils germano-italiens, mais aussi faute d'un réapprovisionnement devenu sinon impossible, du moins par trop coûteux en hommes et en navires.
Le 26 février, un nouveau bombardement du terrain de Luqa a provoqué de telles destructions au sol que les derniers Vickers "Wellington" encore présents n'ont eu d'autre choix que de déménager à Alexandrie.
Comme à l'été 1940, la force offensive de Malte ne repose donc plus que sur une poignée de vieux biplans "Swordfish", dont la destruction éventuelle ne représenterait certes pas une grande perte pour l'Empire britannique, mais dont les capacités fort limitées ne menacent désormais plus le trafic maritime ennemi.
Et de fait, entre janvier et mars, le nombre de cargos de l'Axe qui ont rejoint Tripoli (Libye) a été multiplié par trois, ce qui, le 24 mars, a permis à l'Afrika Korps nouvellement constituée de partir à la reconquête des territoires abandonnés par les Italiens au cours de l'automne précédent.
A Malte-même, la défense aérienne ne repose plus, fin mars, que sur huit chasseurs "Hurricane" bien fatigués et qui ne peuvent plus grand-chose contre le matraquage qu'Allemands et Italiens continuent de mener contre l'île.
Mais alors que la situation semble une nouvelle fois désespérée, la Luftwaffe va, presque du jour au lendemain, quasiment disparaître du ciel maltais...
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