... comme il fallait s'y attendre, la cohabitation des aviateurs allemands (et plus tard des tankistes et fantassins allemands) avec leurs homologues italiens est loin d'être aisée.
Outre l'inévitable barrière de la langue et de la culture, il y a bien sûr le sentiment de supériorité des Allemands qui, du simple soldat au maréchal, et à de rares exceptions-près, sont convaincus de valoir bien davantage, et d'être de bien meilleurs combattants, que ces malheureux alliés italiens aussi agités qu'inefficaces sur le champ de bataille.
A l'instar de la quasi-totalité des hommes placés sous son commandement, le général Hans-Ferdinand Geisler, descendu de Norvège avec le Fliegerkorps X de lutte anti-navires, est donc convaincu de réussir là où les Italiens ont échoué, c-à-d d'annihiler les défenses de Malte et, surtout, de la priver de toute possibilité de ravitaillement par la mer.
Même s'ils ont tout intérêt à voir les Allemands réussir dans leurs entreprises, les Italiens - on s'en doute - s'accommodent assez mal d'une pareille arrogance,... et d'autant moins qu'en Méditerranée, ils continuent, et continueront jusqu'en septembre 1943, à représenter l'essentiel des effectifs dans l'Aviation, l'Infanterie et, bien entendu, la Marine.
Ce sont donc des Allemands très sûrs d'eux, et des Italiens passablement amers qui, en ce début de janvier 1941, vont repartir à l'assaut du ciel de Malte...
1 commentaire:
Très intéressant, comme d'habitude
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