... pour l'Italie, en ce début d'année 1941, c'est sur terre que la situation est la plus catastrophique.
Partis de Libye pour envahir l'Égypte (9 septembre), les fantassins du maréchal Graziani ont bien vite été repoussés sur leurs lignes de départ... et même au-delà puisque, le 22 janvier suivant, les troupes britanniques vont carrément s'emparer de Tobrouk, menaçant ainsi toute la Libye italienne.
Même motif et même punition en Grèce, où Mussolini a fort imprudemment lancé ses troupes à l'assaut (28 octobre). Des troupes qui, après de modestes gains, n'ont eu d'autre choix que de stopper leur offensive (13 novembre) avant de se voir repousser par les Grecs dès le lendemain.
Des Grecs qui, dans la foulée de leur contre-attaque, sont même parvenus à s'emparer du tiers de l'Albanie italienne (1) ne s'arrêtant qu'avec la venue de l'hiver !
Mais les Maltais, toujours assiégés sur leur île, ont pourtant tort de se réjouir de la déconfiture de leur assaillant, car Hitler, qui vient de prendre la décision d'envahir l'URSS, ne peut à aucun prix se permettre de voir son ami Mussolini humilié, ni son allié italien perdre pied en Méditerranée.
Contraint et forcé par les événements, le Führer n'a maintenant plus d'autre choix que d'expédier la Werhmacht et la Luftwaffe au secours des Italiens, ce qui, pour Malte, va bientôt avoir des conséquences dramatiques...
(1) l'Albanie avait été conquise par l'Italie en 1939
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