A Malte, la Nouvelle Année a commencé sur une lueur d'espoir.
Certes, l'île est toujours assiégée, et régulièrement pilonnée par l'Aviation italienne, mais les opérations des mois précédents ont démontré que, même à moins de 100 kms des côtes de Sicile, elle était non seulement défendable, mais également ravitaillable par mer,... à condition bien sûr d'y mettre le prix, et d'accepter les pertes.
A la fin de l'automne, les assiégés ont même commencé à rendre coup pour coup, en envoyant leur propre aviation bombarder les ports, les terrains d'aviation et les navires italiens occupés à ravitailler l'Afrique du Nord.
Mieux encore : loin d'être une partie de plaisir, la guerre déclenchée par Mussolini s'est progressivement transformée en calvaire pour les armées du Duce.
Laminée au-dessus des îles britanniques, la Regia Aeronautica est sur le point de quitter une Bataille d'Angleterre depuis longtemps perdue (1), et sur mer, la Regia Marina, en plus de s'avérer incapable d'interdire la circulation des navires britanniques en Méditerranée, vient de voir une bonne partie de sa flotte sévèrement endommagée en son mouillage de Tarente (11 novembre)
Mais pour l'Italie, le véritable danger n'est pourtant ni dans le ciel ni sur mer...
(1) les derniers avions italiens quitteront la Belgique occupée à la mi-janvier
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