... le déclenchement de la guerre en Europe a naturellement contraint la Grande-Bretagne à privilégier la défense de ses propres îles.
Dans l'Océan indien, en Extrême-Orient, mais aussi en Méditerranée, ne sont donc restés que le strict minimum de troupes, ainsi que les navires et les avions les plus désuets.
Cette grande misère, que rien ne pourra venir compenser avant longtemps, est particulièrement sensible à Malte, qui ne dispose pour l'heure que d'un seul radar mais d'aucune défense antiaérienne, ni même d'aucun terrain d'aviation véritablement digne de ce nom (1)
En conséquence, et malgré les avantages qu'il présente pour les opérations en Méditerranée, les plus grosses unités de la Royal Navy, cuirassés en tête, ont depuis longtemps quitté La Valette pour se réfugier à Alexandrie, car comment assurer la sécurité de ce port qui n'est distant que d'une centaine de kilomètres des terrains italiens de Sicile ?
Ne sont donc demeurés à La Valette qu'une poignée de destroyers et de navires de petit tonnage, difficiles à atteindre du haut des airs, et dont la destruction éventuelle ne causerait de toute manière aucun traumatisme national.
Pour les mêmes raisons, la Royal Air Force se refuse à entretenir à Malte autre chose qu'une poignée d'avions tous démodés et bien incapables de s'opposer de quelque manière que ce soit à la Regia Aeronautica italienne.
Et si le Cabinet de guerre britannique, contraint et forcé, a finalement consenti à l'envoi, début mai, d'un bataillon d'Infanterie, ce ne sont pas ces quelques centaines d'hommes qui pourraient empêcher les Italiens de débarquer à Malte s'il leur en prenait l'envie...
(1) le premier terrain convenable, celui d'Hal Far, ne sera inauguré que fin juin 1940
Cette grande misère, que rien ne pourra venir compenser avant longtemps, est particulièrement sensible à Malte, qui ne dispose pour l'heure que d'un seul radar mais d'aucune défense antiaérienne, ni même d'aucun terrain d'aviation véritablement digne de ce nom (1)
En conséquence, et malgré les avantages qu'il présente pour les opérations en Méditerranée, les plus grosses unités de la Royal Navy, cuirassés en tête, ont depuis longtemps quitté La Valette pour se réfugier à Alexandrie, car comment assurer la sécurité de ce port qui n'est distant que d'une centaine de kilomètres des terrains italiens de Sicile ?
Ne sont donc demeurés à La Valette qu'une poignée de destroyers et de navires de petit tonnage, difficiles à atteindre du haut des airs, et dont la destruction éventuelle ne causerait de toute manière aucun traumatisme national.
Pour les mêmes raisons, la Royal Air Force se refuse à entretenir à Malte autre chose qu'une poignée d'avions tous démodés et bien incapables de s'opposer de quelque manière que ce soit à la Regia Aeronautica italienne.
Et si le Cabinet de guerre britannique, contraint et forcé, a finalement consenti à l'envoi, début mai, d'un bataillon d'Infanterie, ce ne sont pas ces quelques centaines d'hommes qui pourraient empêcher les Italiens de débarquer à Malte s'il leur en prenait l'envie...
(1) le premier terrain convenable, celui d'Hal Far, ne sera inauguré que fin juin 1940
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