
Alors que l'escadre, désormais réduite aux seuls porte-avions et croiseurs, cingle à plus de 20 nœuds vers les côtes japonaises, et sous une mer très agitée, chacun à bord du Hornet s'affaire aux derniers préparatifs de cette mission historique.
Sous les objectifs des photographes, qui se chargeront d'immortaliser l'événement, les mécaniciens font le plein des avions (plus de 4 400 litres par appareil) et les armuriers celui des mitrailleuses (deux .50 dans la tourelle arrière et une .30 dans le cône avant)
Toutefois, la grande affaire, c'est le chargement des bombes (une tonne par avion), lequel donne lieu à un cérémonial devenu incompréhensible au lecteur contemporain, conditionné par trois générations de Paix et d'idéologie "zéro mort".

Certaines d'entre elles - admirez la symbolique - se voient cependant agrémentées de rutilantes décorations que plusieurs officiers présents, dont Doolittle, avaient obtenu des autorités japonaises avant la guerre..
Cette importante formalité patriotique accomplie, ne reste plus qu'à attendre le départ du raid, prévu pour le lendemain, en fin d'après-midi.
Mais, comme dans toutes les batailles, la première victime ne sera pas celle qu'on croit...
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