samedi 18 décembre 2010

2843 - la Chute de Cologne


... fin février, la 1ère Armée américaine a elle aussi lancé son offensive vers le Rhin.

Et là aussi, la Wehrmacht, qui n'a d'autre choix que de combattre sur un Front de plusieurs centaines de kilomètres, de Nimègue à Colmar, la Wehrmacht, donc, a été rapidement débordée, en sorte que, dès le 5 mars, les avant-gardes du général Courtney Hodges ont atteint les faubourgs de Cologne, dont elles se sont emparées en moins de deux jours.

Si le dynamitage du Pont Hohenzollern (6 mars) empêche - provisoirement - les GI's de passer sur la rive droite du Rhin, l'État-major allemand, totalement pris au dépourvu, n'a aucune raison de pavoiser, lui qui ne dispose sur la rive gauche que de troupes désormais bien incapables de s'opposer aux infiltrations américaines tout au long du fleuve.

De toute manière, en cas de résistance, les GI's peuvent compter non seulement sur le soutien de leur Aviation, mais aussi sur celui des tout nouveaux M26 Pershing, qui viennent à peine d'entrer en service.

Avec ses 42 tonnes, et son canon de 90mm, le Pershing est au moins l'égal du Panther allemand et - du moins en puissance de feu - peut même rivaliser avec le Tiger, lequel, bien que toujours aligné en (trop) petites quantités, constitue la hantise et le cauchemar de tous les tankistes alliés depuis 1943.

Ironiquement, en cette dernière année de guerre, les faiblesses du Pershing américain sont exactement les mêmes que celles des tanks allemands qu'il est supposé combattre : une disponibilité insuffisante, une fiabilité (très) aléatoire, et surtout un poids et en encombrement qui se prêtent mal à la plupart des routes et des ponts européens, comme la démonstration va bientôt en être apportée, 46 kilomètres plus au Sud, à Remagen...

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