
Sur le Front Ouest, les deux ultimes offensives de la Wehmarcht dans les Ardennes belges (Opération Wacht am Rhein) et en Alsace-Lorraine (Opération Nordwind) se sont soldées par autant d'échecs, qui ont anéanti le peu de potentiel militaire reconstitué après le fiasco britannique à Arnhem.
A l'Est, la situation est bien pire encore puisque, le 12 janvier, c'est l'Armée rouge qui est passée à l'attaque sur la Vistule, écrasant impitoyablement les défenses allemandes, et débutant ainsi une marche qui, dans quelques semaines, va la mener à Berlin, au cœur-même du Reich de Mille Ans.

Certainement pas Albert Speer, ministre de l'Armement qui, fin janvier, après la perte des mines et usines de Haute Silésie, a publiquement reconnu que, dans ces conditions, l'Allemagne, bientôt privée d'armements, "ne pourrait plus tenir que quelques semaines".
Hitler lui-même y croit-il encore, lui qui vient d'ordonner que les tribunaux militaires prennent "les mesures les plus strictes possibles, fondées sur le principe que ceux qui ont peur de trouver une mort honorable au combat méritent la mort des lâches".

Car, contre toute attente, l'opération de "remotivation des troupes" montée par les services de Goebbels après le bombardement de Dresde vient d'aboutir à un résultat exactement inverse à celui espéré...
1 commentaire:
Le début d'une série sur les derniers jours du Reich ? Ça serait très intéressant :p
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