
Mais en Hollande, à la mi-septembre, on condamnait aussi fantassins et blindés à ne combattre que trois ou quatre heures avant que la l'obscurité ne vienne interrompre le soutien aérien,... et l'offensive terrestre.
La résistance allemande s'étant avérée bien plus coriace qu'imaginé, le retard pris par le 30ème Corps dès les premières minutes allait s'avérer d'autant plus irrattrapable que s'y ajouteraient bientôt de nombreux incidents - comme la destruction du Pont de Son ou l'impossibilité de s'emparer immédiatement du Pont de Nimègue - parfaitement normaux dans une offensive de cette envergure, mais dont l'impact sur l'horaire avait été largement sous-estimé par les planificateurs.

A cet égard, la décision de déposer la 1ère Aéroportée à des kilomètres du Pont d'Arnhem et de la déposer uniquement sur la rive Nord du Rhin, cette décision fut une autre erreur tragique, car les hommes du colonel Frost - les seuls à avoir pu rejoindre l'entrée Nord - se retrouvèrent bientôt encerclés et totalement incapables de prendre pied sur la rive Sud, ce qui condamnait d'emblée toute l'opération.

Les Américains avaient quant à eux fait le choix inverse, lequel s'avéra finalement le meilleur dans les circonstances - particulièrement météorologiques - du moment, puisqu'il leur fut plus facile de pallier le manque de matériel qu'aux Britanniques le manque de combattants...
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