lundi 15 novembre 2010

2810 - sans issue

Arnhem, 20 septembre.

A Arnhem-même, les paras du colonel Frost - du moins les quelques dizaines qui sont encore valides - tiennent toujours l'entrée Nord du pont, mais tout espoir de leur acheminer des renforts a désormais disparu alors que les Allemands pulvérisent et incendient les unes après les autres les maisons où ils ont trouvé refuge.

Blessé, Frost doit d'ailleurs céder le commandement à un de ses subordonnés, non sans avoir au préalable eu la surprise d'obtenir enfin des nouvelles de son chef, le général Urquhart, lequel, lui aussi assiégé à Oosterbeek, a eu l'idée d'utiliser non plus les radios - qui ne fonctionnent toujours pas - mais bien... le réseau téléphonique néerlandais !

Peu de temps après, les Allemands, qui se savent en position de force, acceptent cependant un cessez-le-feu qui va au moins permettre d'évacuer les blessés vers une infirmerie, puis un camp de prisonniers : malgré sa réputation d'homme implacable, Model a en effet consenti à ce geste, impensable sur le Front de l'Est.

Un beau geste donc mais qui ne change évidemment rien à la situation des Britanniques d'Arnhem, lesquels n'auront d'autre choix que de capituler dans quelques heures, après avoir vu les SS se rendre maîtres du pont.

Si tout espoir s'est donc évanoui à Arnhem, il n'en va pourtant pas encore de même à Oosterbeek, où le reste des paras de la 1ère Aéroportée a fini par trouver refuge : bien qu'encerclés eux-aussi, et soumis à un intense pilonnage allemand, ceux-là peuvent encore s'accrocher à l'espoir de voir finalement arriver les fantassins et les blindés du 30ème Corps...

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