
A Arnhem, en ce troisième jour de combats, l'échec - pour ne pas dire le désastre - se précise de plus en plus.
Dans la ville-même, les paras du colonel Frost tiennent toujours l'entrée Nord du pont, mais l'espoir de se rendre maître de la rive Sud a depuis longtemps disparu alors que toutes les tentatives pour leur envoyer des renforts ont échoué dans le sang.

En fin d'après-midi, lorsque les premiers planeurs de la Brigade polonaise, inconscients du danger qui les guettent, se présentent au Nord-est de Wolfheze, l'affaire tourne donc à la tragédie : comme surgis de nulle part, des chasseurs de la Luftwaffe abattent ces patauds engins les uns après les autres tandis que les survivants se font détruire au sol en même temps que leurs malheureux occupants

Et comme rien n'a été prévu pour faire face à une telle défaillance des communications, l'Aviation alliée continue donc de larguer des tonnes de vivres et de munitions sur des zones depuis longtemps tombées entre les mains allemandes, au grand désespoir des Britanniques qui, au sol, manquent de tout, et bientôt d'espoir...
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