A peine remis de leurs durs combats de la veille, les blindés et fantassins du 30ème Corps britannique quittent Valkenswaard et reprennent leur route vers Eindhoven, encore distante d’une dizaine de kilomètres.
Et comme de juste, les Allemands sont également fidèles au poste, en sorte qu’il faut attendre midi avant de voir les premiers véhicules de reconnaissance entrer dans la ville et y faire enfin leur jonction avec les paras du 506ème régiment de la 101ème Aéroportée américaine, eux aussi retardés par la résistance allemande.
Un peu plus au Nord, les 501ème et 502ème ont toujours fort à faire, car s’ils réussissent à tenir leurs positions à Veghel comme à Sint-Oedenrode, ils ne parviennent malheureusement pas, malgré tous leurs efforts, à s’emparer du Pont de Best, lequel aurait pu constituer une alternative intéressante à celui de Son, détruit la veille.
A 11h00, la cause est de toute manière définitivement entendue, puisque le Pont de Best disparaît à son tour dans une formidable explosion…
Ne reste donc plus, tout comme hier, qu’à attendre le Génie britannique, lequel est à nouveau retardé, mais cette fois moins par les soldats allemands que par la population civile d’Eindhoven, bien résolue à faire la fête dans les rues de la ville.
Ce n’est donc qu’en fin de soirée que les hommes du Génie, aidés par des prisonniers de guerre allemands, commencent enfin à assembler les éléments d’un Pont Bailey à Son, travail qui ne sera achevé que dans la matinée du lendemain, ce qui contraint une fois de plus les tanks à interrompre leur progression vers Arnhem.
A ce stade, Market Garden a déjà pris plus d’une journée de retard sur l’horaire prévu. Et les contre-attaques continuelles des Allemands à Son, mais également autour de Nimègue, ne laissent entrevoir aucun espoir de rattraper le temps perdu dans les heures qui viennent…
Aucun commentaire:
Publier un commentaire