A Arnhem-même, les sirènes d’alerte ont retenti dès 09h00 du matin, lorsque des chasseurs-bombardiers de Havilland "Mosquito" sont venus tâter le terrain et larguer quelques bombes ici et là, sur des baraquements allemands bien sûr, mais aussi sur un hôpital psychiatrique dont les patients, qui en ont profité pour s’égayer dans la nature, vont dans quelques heures tomber sur les paras de la 1ère Aéroportée britannique !
Étrange début donc, qui se poursuit à 12h30 par l’arrivée de quelques dizaines de paras venus en éclaireurs et suivis, une demi-heure plus tard, par les premiers des quelque 400 (!) planeurs prévus pour ce premier jour d’opérations.
D’abord parce que ce choix implique de ne débarquer qu’un minimum de troupes : alors que les 82ème et 101ème américaines vont disposer, dès le premier jour, de la quasi-totalité de leurs effectifs autour d’Eindhoven et de Nimègue, la 1ère Aéroportée ne pourra, elle, mettre en œuvre qu’un tiers des siens pour s’emparer d’Arnhem.
Certes, par rapport aux paras américains, les britanniques disposeront de bien davantage de Jeeps et de canons légers, mais leur trop faible nombre va très vite s’avérer catastrophique alors que leur mobilité, comme nous allons le voir, demeurera très inférieure aux prévisions.
En termes touristiques, on dirait donc des Américains qu’ils sont venus en masse avec seulement leur chemise sur le dos alors que les Britanniques ont préféré débarquer en petit nombre mais avec l’ensemble de leurs valises…
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